15 août
Re plongée le matin (je passe détails sur poissons de
toutes couleurs,, coraux et tortue..), Marie et Guls vont sur la plage
pour bronzer sous l'unique pin parasol de l'île...
On lève l'ancre vers 13:00 pour la cote vénézuélienne
où l'on doit remettre le bateau au convoyeur qui doit le ramener
à la Martinique. Je vous rappelle qu'on a plus de moteur ni
de génois. On est donc sous grand voile seule, grand largue
et avec une grosse houle de derrière donc (jusqu'à 3
mètres). A 19:30 le safran se bloque et ne veut plus rien savoir,
il manquait plus que cela, le bateau devient non manœuvrable alors
qu'une tempête se prépare. Thomas passe 20 mn dans le
bloc moteur (où il y a les conduites de barre) et arrive à
le débloquer... ouf. Mais 5 minutes plus tard, le point d'étarquage
de la grand voile sur la bôme casse
net libérant la GV. Pour outre passer ce problème on
prend un ris, ce qui fait pas de mal puisqu'il y a 25 nœuds de vent,
d'ailleurs on en prend deux tout de suite. La tempête fait rage,
on se prend grain sur grain, la nuit et noire, le vent fait des pointes
à 36 nœuds, d'ailleurs à 4:00 le skipper appelle les
équipiers sur le pont pour prendre le 3eme ris. On arrive donc
sous GV 3 ris et sans génois au port de Carabeliada dans la
matinée.
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